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Rona Ackfield
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« Les quatre récits, qui s’entrecroisent, qui se répondent sans se répondre, sont très bien écrits (la fondation Beaumarchais-SACD ne s’y est pas trompée.) Sans tomber dans le piège d’une écriture trop éclatée, de différences trop notables entre les tons des prises de paroles, les quatre auteures ont su trouver une ligne, un humour et un décalage commun, et d’un autre côté entretenir de savantes dissonances qui rendent d’autant plus juste chacun des discours. »

Matthias Claeys, J’ai vu ça, Septembre 2012

 

« La mise en scène de Noémie Fargier, très actuelle – incluant musique, chorégraphie, vidéo – est une réussite sur le plan esthétique. Les comédiennes jouent sans temps mort, sur un rythme (trop ?) endiablé, le plus souvent face au public. Elles se montrent impliquées et convaincantes, et les enchaînements sont très au point – notamment le ballet frénétique du déshabillage et du rhabillage, au son d’une musique composée pour l’occasion par Vincent Levesque. Autres trouvailles : le recours à l’imagerie informatique, et surtout le décor d’abandon, un plateau jonché de gravats comme après la pire des catastrophes. »

Fabrice Chêne, Les Trois coups, Mai 2013

« L’espace scénique a des airs de no man’s land, lieu dévasté et sans mémoire, l’histoire étant malheureusement universelle : celle d’une disparition au monde et d’une disparition à soi. Qui est Rona ? Qui suis-je moi-même qui ne suis plus celle que j’étais pendant les sept premières années de ma vie ? Un trou noir se crée entre le réel et la fiction que l’on s’invente, fine pellicule protectrice. C’est le thème de la fictionnalisation et du jeu dangereux de réécrire sa propre histoire, édulcorer sa vérité aux yeux du monde et face à soi-même, pour se redire qu’on existe et qu’on peut aussi exister différemment. Le spectacle se frotte à l’intime, aux méandres d’un cerveau désenchanté, en proie à son propre vide, prêt à se dédire et à annihiler son existence pour en incarner une autre, mensongère mais plus aventureuse, plus intéressante pour les autres et peut-être pour soi-même.

Rona, c’est vraiment quatre personnalités, quatre plumes qui écrivent différemment une même histoire. Quatre jeunes femmes de la No panic compagnie ont tenté le pari de mêler leurs univers et leurs écritures autour d’un même thème. Quatre monologues pour quatre corps dont les moindres scories se révèlent sous nos yeux. Le résultat est une création, émouvante et joliment menée par quatre femmes au plateau. »

Moïra Dalant, Le Souffleur, Mai 2013

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